LA FIN De U...S...A...P... (*) ET LA NAISSANCE De U...S...P... (*)
Ben oui, je sais... (voir avertissement en bas de page)
Depuis Juin 1995, tout va mal chez U...S...A...P...
(*). Les huissiers se
succèdent, les fournisseurs ne livrent plus, la fin est proche.
Janvier 1996, la liquidation judiciaire ayant
été exécutée, le
personnel est licencié, tout est fini. Tout ? Pas sûr... Un
investisseur local, que j'appelerai "JD" pour plus de
commodité, s'est présenté à l'équipe formée par Christian
Légeret, Alain Vitaux et Jean-Pierre Lerouge. Ces trois-là ont
envie de continuer dans la pièce Américaine, par passion (et
pour ne pas rester chomedus). JD sera le gérant majoritaire de
la SARL Technord, porteurse de l'enseigne "U...S...P...
(*)", Jean-Pierre
Lerouge en sera le "manager". Pascal C..., le patron et gérant majoritaire de l'ex-U...S...A...P...
(*), ne s'entendra pas
avec JD, incompatibilité d'humeur et mésentente sur le
salaire... U...S...P... (*) démarrera en Mars 1996, sur des tréteaux et
des planches, avec du papier de récupération, dans un local à
la limite de l'insalubrité (les caves sont inondées à chaque
grosse averse), avec une électricité non conforme et
dangereuse, une absence de sortie de secours (si ça brûle
devant, vous
grillez comme une saucisse), de la poussière de béton qui vole
partout et un boucan d'enfer : la circulation qui passe en
permanence en face du 44 rue du faubourg d''Arras à Lille(*). Très vite, l'ambiance est en place : il s'agit
d'assurer l'importation et la vente de pièces Américaines dans
une ambiance "club" où beaucoup se connaissent et se
rencontrent, pour des prix raisonnables avec le maximum de
compétence et d'assistance pour les clients. Challenge réussi
pour Jean-Pierre "JP" Lerouge et Christian "le
vieux crabe" Légeret, la clientèle et les
témoignages
de satisfaction affluent. Ce n'est pas du goût de tout le
monde... En effet, Pascal C...,
qui avait pour projet de monter une affaire de JetSkis, a changé
son fusil d'épaule : Branché par le patron d'un journal
automobile connu qui l'aime bien, il est embauché par Mr L...,
patron du groupe "Etoile du Grand
Chien" (P...N...(*)).
Le plan est simple : ils écrasent le coup de la liquidation
judiciaire de U...S...A...P... (*), ils ne disent rien à personne, montent une
boutique avec une enseigne "U...S...A...P...
(*)", Pascal C... s'installe là-dedans, un téléphone, une
étagère de catalogues, pas de stock, toutes les pièces
commandées dans cette boutique seront expédiées directement
chez les clients depuis Toulouse, depuis chez P...N...
(*). Ratisser plus
large pour prendre plus de parts de marché, voila la
philosophie. Les anciennes pubs "U...S...A...P...
(*)" sont
conservées dans les journaux avec la mention "changement
d'adresse et de téléphone",
procédé très "limite" puisque si les clients
s'adressaient autrefois à la SARL
U...S...A...P... (*), ils s'adressent
maintenant à une boutique ayant pour enseigne U...S...A...P...
(*) appartenant à la
société Etoile du Grand Chien ou antenne de l'enseigne P...N...
(*), il ne s'agit donc
pas d'un simple changement d'adresse mais bien d'une entité
totallement différente. Moi, personnellement, si je commande des
pièces chez X et que je les recois de chez Y, je me demande si
on ne me prends pas pour un C... Quant à l'ex-U...S...P...
(*), le numéro de
téléphone est aujourdh'ui redirigé vers U...S...A...P...
(*)... (et
encore longtemps après, les pubs dans les journaux mentionneront
toujours "Jean-Pierre et Christian à votre service",
un comble !), mais c'est une autre
histoire. (DES PREUVES ?
: U...S...A...P...
(*) A AUJOURD'HUI DEMENAGE AVENUE DU PEUPLE
BELGE A LILLE.) U...S...P... (*) avec votre serviteur et Christian Légeret
prend un bon départ, U...S...A...P... (*) avec Pascal C...
démarre plus timidement et bien sûr, tout est de notre faute.
Les accusation diffamatoires pleuvent, nous ne bougeons pas, la
clientèle jugera. Le journal NITRO nous
consacre un article un an après (voir l'article) et quand on sait que ces gens-là sont des
gens sérieux qui ne font pas des rédactionnels à
n'importe-qui... Le nombre d'appels double du jour au lendemain
après la parution de NITRO, c'est l'Amérique! Nous vendons des
pièces aux particuliers, aux professionnels, aux membres des
clubs, aux restorateurs de voitures, à un musée de l'automobile
très connu, ça roule... Même les clubs locaux arrivent en
force, malgré que "nul n'est prophète en son pays",
n'est-ce-pas ? (Le destinataire de cette "private joke"
se reconnaitra...). Yann l'embrouille et son rat séché sur le
tableau de bord de son Impala, Frédo Pohier, Goldo et sa
Valiant, Gérome dit Le Duke avec son corbillard sinistre à
souhait, Le Boss et son Top-Fuel Harley, Frédo le corbak dans sa
Mustang V6, Roland et ses bleus pleins de cambouis, Gauthier
"DeSoto", M'sieur Hazebrouck et son Pick-up Dodge,
Damien, Eric, Olivier, les frères Sauvage, Rudy et son pick-up
sur base de Caprice Break découpée à la tronçonneuse, les
frères F et leur Mercury Cougar... Je pourrais continuer comme
ça une bonne heure sans vous donner le dixième de l'idée du
plaisir que nous avons eu à voir affluer les "gens du
coin", ce que nous pensions impossible...
Au début de cette aventure, JD avait déposé les marques et logos de U...S...A...P... (*) à l'INPI (ils n'avaient jamais été déposés avant). S'ensuivra un procès en concurrence déloyale entammé par JD contre la société Sirius le jour où cette dernière voudra réutiliser les noms et logos en question pour son usage. Erreur grave, il ne sert à rien de déposer un nom à l'INPI juste pour l'enterrer, ce procès trainera 4 ans et provoquera la perte de U...S...P... (*). Le ver est dans le fruit...
Entretemps, après deux ans de fonctionnement, (et donc 2 ans avant le dénouement du procès), JD se désinterresse de cette affaire et la vend au patron d'une société Roubaisienne grossiste en pièces détachées automobiles. La suite de l'histoire se trouve au paragraphe "La fin de U...S...P... (*)(*)".
(*) Je ne suis en aucun cas responsable du fait que certains sites qui ne m'appartiennent pas, dans lesquels je ne suis pas impliqué et sur le contenu desquels je ne peux avoir strictement aucune influence puissent contenir les marques ou enseignes que je n'ai soi-disant plus le droit de citer.